Le p'tit train de Guines - Ligne Calais à Anvin
La ligne Calais-Anvin, la gare de Guines et la vie à la gare.
Le p'tit train de Guines
La ligne Calais-Anvin, la gare de Guines et la vie à la gare.
Le p'tit train de Guines
Posté le 24 Juillet 1903, cette CPA est à ma connaissance la prise de vue pour CPA la plus ancienne, éditeur Léon Vaussoué , Photo Fazakas. Petit indice le Dos de la carte n' est pas divisé.
Une petite histoire de la carte postale
La loi de finances du 20 décembre 1872 vaut acte de naissance de la carte postale en France. En effet, à l'Assemblée nationale, le député Louis Wolowski milite pour un abaissement des tarifs avec la création de la carte postale dès 1871 ; le choix se fera notamment en considération du succès remporté par la carte postale en Angleterre.
Divers documents ont déjà circulé à découvert en France (la carte-poste à partir de 1856 et notamment lors de l'isolement de la ville de Strasbourg en 1870), mais ils n'étaient pas expressément désignés comme carte postale, à la différence des cartes émises après 1872 qui comportent cette mention.
D'autres pays ont déjà adopté ce mode de correspondance. On attribue généralement à l'Autriche sa mise en circulation (même si l'idée vient plutôt d'Heinrich von Stephan, secrétaire d'Etat aux Postes de l'Empire allemand, idée qui n'avait pas été retenue !). La direction des postes autrichiennes autorise la circulation des cartes à partir du 1er octobre 1869 sur les conseils de l'économiste Hermann.
En 1872 la carte postale est, en France, destinée à circuler à découvert, l'une des deux faces est réservée à l'inscription de l'adresse du destinataire et elle n'est alors pas encore illustrée. L'administration fabriquera les cartes postales et les mettra en vente, il s'agit en effet de générer des bénéfices pour les postes (la guerre de 1870 n'a pas été sans conséquences sur les finances de l'État).
En France, le Ministère des Postes et Télégraphes est créé en 1879, détachant ainsi l'administration postale des finances. Adolphe Cochery est le premier Ministre des Postes et Télégraphes. Avec lui, les tarifs de la poste vont baisser, engendrant un développement important de la circulation des documents postaux tout en augmentant les recettes.
Si la carte postale est au début quelque peu austère, le décret de 1883 du ministère des Postes et Télégraphes permetd'ajouter au verso des éléments de toute nature.
Il est généralement admis que la première carte postale illustrée commercialisée en France est une carte éditée à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889 qui reproduit un dessin de la Tour Eiffel réalisé par Léon Charles Libonis. Les cartes illustrées de photographies, à partir de 1891, vont populariser ce nouveau média.
L'âge d'or de la carte postale se situe donc entre 1900 et 1920.
La production française est considérable : l'entreprise modèle de Bergeret à Nancy est considérée comme la première maison au monde pour l'édition de cartes postales illustrées avec 300 000 unités imprimées par jour. En 1904, la production annuelle en France est évaluée à 750 millions de cartes.
Jusqu'en 1904, la carte postale comporte donc une face réservée à l'inscription de l'adresse du destinataire, l'autre face étant utilisée pour la correspondance. Les premières cartes illustrées de photographies sont imprimées avec une réserve blanche pour y inscrire un texte.
L'arrêté du 1er janvier 1904 du Ministère du Commerce, de l'Industrie et des Postes et Télégraphes permet de diviser la face réservée à l'adresse en deux parties, l'une étant destinée à inscrire la correspondance. A partir de ce moment là, les illustrations occupent généralement toute la surface de la carte et le timbre destiné à affranchir l'envoi doit être apposé au verso de la carte et non plus sur l'illustration.
La seule carte à ma connaissance avec le village de "Hames Boucres" , beau chemin du halage au premier plan.
Autre vue très interessante qui mentionne la construction de l' écluse en 1787 mais aussi le chemin de fer, il y a une faute d' orthographe en effet la ligne est celle de Calais-Anvin et non pas Auvin. Mais nous y reviendrons sur un autre billet du blog.
Enfin une carte avec "Coulogne" La ville administrative actuelle du lieu.
L' éditeur sur cette nouvelle carte nous présente le lieu sous l' aspect "Détente Dominicale" en effet bon nombre de calaisiens connaissent l' endroit pour la promenade.
L' écluse Carrée a la particularité de posséder des CPA mentionnant 4 villes pour le même site à savoir : Coulogne - Hames Boucres - Guines - Calais.
L' écluse Carrée a la particularité de posséder des CPA mentionnant 4 villes pour le même site à savoir : Coulogne - Hames Boucres - Guines - Calais.
La ligne de chemin de fer de Calais à Anvin
HISTORIQUE
Dans la « fièvre ferroviaire » du XIXe siècle, le Pas-de-Calais a connu trois grandes étapes. La première était, bien sûr, la construction des grands axes nationaux : Paris-Lille via Arras (1846), Lille-Calais (1848) et Paris Boulogne (1851). À partir de 1848, l'État et le Conseil général entreprirent la construction d'un réseau secondaire « destiné à favoriser la vie économique du département ». Après 1875, le Conseil général finança l'intégralité des travaux du réseau d'intérêt local. Le traité de concession « d'un chemin de fer en voie étroite d'Anvin vers Calais par Fruges, Fauquembergues et Lumbres, Wissocq, Ardres et Guînes » a été signé le 29 décembre 1874.
Même si certains tronçons étaient utilisables avant, il fallut attendre 1882 pour que le train puisse effectuer la totalité du parcours.
Que de récits pittoresques ou tragiques parsèment les journaux tout au long de l'existence de cette ligne qui a marqué quelques générations On prenait ce train pour se rendre à son travail, visiter un parent, faire ses courses ou même pour prendre un autre train, parfois rejoindre une caserne, mais aussi, pour le plaisir : aller au marché ou à la foire, à la ducasse, à la chasse ou à la pêche, à la mer, à la forêt, à la ville ou à la campagne ; la Caisse des écoles de Calais offrit pendant de nombreuses années un voyage de Calais à Lumbres aux lauréats du vénérable Certificat d'Études Primaires.
Même si ce train a parfois tué, il a rendu tellement de services, contribué à tant de moments agréables, qu'il mérite bien qu'on s'en souvienne et que l'on recherche sa trace encore visible dans le paysage, pendant qu'il en est temps encore...
Caressons du regard les dernières gares encore debout, vite, car nous venons d'apprendre, hélas, que la seule gare de la ligne qui n'a, aujourd'hui encore, jamais cessé de voir passer des trains, celle d'Anvin, va disparaître à jamais, condamnée par la S.N.C.F. et cela en dépit des efforts de la municipalité...
QUELQUES DATES | |
1847 |
Il est question d'un chemin de fer de Guînes à la tournée d'Ardres, où s'opérerait sa jonction avec la ligne du Nord. |
25 janvier 1875 |
Le Préfet du Pas de Calais dépose pendant un mois à compter de ce jour l'avant projet d'un chemin de fer d'intérêt local à voie étroite d'Anvin à Calais. |
Octobre 1878 |
La souscription aux 5 000 actions du chemin de fer d'Anvin à Calais est entièrement couverte. |
13 Août 1879 |
Première victime : à l'emplacement de la station de Guînes, un éboulement provoque la mort d'un ouvrier de 17 ans : Jules Berquez. |
1er Juillet 1882 |
Ouverture de la section de Saint Pierre à Ardres de la ligne Calais - Anvin. |
25 Juillet 1882 |
Réception des travaux de la section de la ligne d'Anvin à Calais dans la partie comprise entre Lumbres et Guînes. |
Avril 1900 |
Inauguration de l'embranchement Bonningues Licques de la ligne vers le Portel. |
7 Octobre |
Inauguration du tramway de Pont d'Ardres. |
Juillet 1919 |
Relèvement des tarifs des chemins de fer économiques. |
Août 1931 |
Les trains d'Anvin à Calais vont être éclairés à l'électricité. |
Octobre 1932 |
Une automotrice fait des essais sur la ligne d'Anvin à Calais. |
Octobre 1948 |
Mise en service d'un locotracteur sur les voies ferrées d'intérêt local. |
Mars 1950 |
L'autorail remplace le tortillard. |
Octobre 1951 |
Une nouvelle micheline entre Calais et Lumbres. |
28 Février 1955 |
Ce lundi est le jour du dernier voyage. |
Le Canal de GUINES
Guînes, une situation topographique particulière :
Au nord, le territoire était délimité par un vaste marais tourbeux qui fut régulièrement envahi par les transgressions marines avant que le cordon littoral ne soit stabilisé. Au sud, les collines de l'arrière-pays constituent un vaste collecteur d'eaux de pluie que l'on voit resurgir en de nombreux puits artésiens.
Une petite rivière (la Ghisnervlet) recueillait ces eaux de source qu'elle évacuait vers la mer avec l'aide des réseaux de Watergangs. Depuis longtemps, l'homme voulait gagner son combat contre l'eau et avait aménagé le territoire pour arriver à ses fins.
Une voie d'eau stratégique:
La présence de l'eau servit dans un premier temps à des fins militaires.
On imagine aisément le drakkar de Sifrid le Danois s'aventurer, en 928, dans le lit de la rivière, au milieu des basses terres recouvertes d'eau. Il voulait atteindre et s'approprier Guînes, premier lieu dominant de la région.
En 1540, les anglais utilisèrent le transport par voie d'eau afin d'amener les matériaux nécessaires au renforcement du château de Guînes.
Plus tard, les protestants calaisiens empruntèrent les coches d'eau (Grandes barques pour emmener des voyageurs). Ces protestants venaient régulièrement assister à l'office du Temple de Guînes.
La rivière de Guînes devint rapidement une voie de transport de matériaux et marchandises en raison de l'isolement relatif de Calais.
De la rivière au canal?
La rivière de Guînes fut aménagée, élargie à maintes reprises. Les grands travaux de creusement qui en firent un canal avec chemins de halage datent de 1669, à l'époque de Louis XIV et sous le ministère de Colbert. Ce canal ne sera vraiment endigué qu'en 1740 pour empêcher les eaux de crue de se répandre alentour.
Très vite les boues vont envahir le cours d'eau et rendre difficile la circulation des embarcations nombreuses à l'époque. Et dès 1768, on fit remarquer la nécessité de curer la rivière d'une très grande utilité à cause du voisinage des carrières de Ferques et Landrethun, des mines de charbons de Fiennes et Hardinghem et des forêts de sa Majesté.
Le conseil de la commune demandera à maintes reprises le curage du canal. L'augmentation du trafic maritime et les inondations trop fréquentes de l'arrière-pays calaisien le rendait indispensable.
En 1790, on ne paraissait pas encore s'être occupé de ce problème!
En Janvier 1849, on décida d'exécuter des travaux pour l’élargissement du canal de Guînes. Des deux chemins de halage existants alors, celui de la rive droite, de Guînes à la Tournée d’Ardres fut négligé. Des emprises avaient eu lieu de la part des riverains. Comme il suffisait d’une seule pour barrer le chemin , on abandonna l'idée de le réaménager et on s’est habitué à ne se servir que du chemin de la rive gauche que l’on appelait alors la "Digue".
Vie Calaisienne : 30/12/1911
Au XIX siècle, Le Canal de Calais joue un rôle essentiel bien qu'il ne soit pas longé par une route carrossable et malgré les communications difficiles entre Calais et Guînes.
Il y a presque deux cents ans ( vers 1811 !) , le chemin qui conduisait de Guînes à Calais, le long du canal était en fort mauvais état; le chemin ou plutôt une digue très étroite était impraticable pendant presque tout l'hiver.
Aussi le transport des voyageurs et des marchandises se faisait à peu près entièrement par eau.
Il y avait, le samedi, jour du principal marché de Calais, des bateaux couverts en toile, uniquement destinés à conduire les voyageurs de Guînes et des villages circonvoisins audit marché moyennant deux sous par personne .
Les frères Groest avaient fait construire une barque ou coche d'eau qui pouvait contenir environ 150 personnes et qui partait de Guînes tous les samedis à 8 heures du matin et repartait de Calais à 4 heures de l'après-midi .
Cette barque était divisée en deux parties; on payait dans la première "4 sous" et dans la seconde "2 sous" par personne.
Jusqu'au milieu du XIX siècle, le Marais de Guînes était soumis à des inondations partielles ou totales dues aux fortes intempéries et du fait de sa liaison directe au canal de Guînes. Les travaux d'entretien s'avéraient insuffisants et le hameau demeurait en l'état, avec ses problèmes d'eau et de pauvreté apparente. La zone était, avant 1850, en libre circulation avec le canal de Guînes par de larges et nombreuses ouvertures. du Marais dans le canal des Pierrettes dont le niveau était moyennement à un mètre en contrebas du canal de Guînes.
Il fut décidé à cette époque :
a)- de construire un siphon sous « l’écluse Carrée » afin de jeter les eaux
b)- d'établir un bourrelet insubmersible le long de la rive droite du canal de Guînes entre l’Écluse carrée et les environs de la passerelle de Guînes sur des terrains acquis par l’État et à payer par la 5e section de wateringues. Les remblais nécessaires à la construction du bourrelet étaient obtenus par l’élargissement du canal de Guînes.
En 1860, il fut décidé de prolonger la digue jusqu'à Guînes et le long de la rivière "Le vincelot".
Sous le mandat du député M. Boulanger-Bernet une véritable politique d'assainissement du Marais de Guînes fut entreprise et l'on entendit lors des funéraires du Député, en 1903, les discours suivants:
M. Renaux conseiller municipal de Guînes. (21/10/1903) De nombreuses voies de communication, offrant des débouchés nouveaux à l'industrie agricole locale, furent créées. Une annexe de notre ville, « Le Marais » changea complètement d'aspect, grâce à son initiative intelligente, à sa ténacité à toute épreuve, qui lui permirent de faire exécuter, dans un temps relativement court, des améliorations désirées depuis longtemps par des travailleurs laborieux et amis du progrès. |
M. Bodin (21/10/1903) C'est ainsi que, dès 1867, Monsieur Boulanger faisait créer, pour le dessèchement du Marais de Guînes, une artère nouvelle reliant la rivière à « Bouzats » au canal du «Haut-Banc »(1). En 1870, il faisait procéder à la Construction de l’aqueduc dans le marais des Attaques. En 1871, il présidait à la construction d'un aqueduc destiné à isoler le watergang du Banc Valois du canal de Guînes. En 1872, M. Boulanger - Bernet faisait opérer le curage d’une partie du canal des Pierrettes ;… Le canal fut curé en totalité … en 1898 après une période difficile avec les wateringues. (1) La rivière Scy |
En 1955, considérant que la circulation des cyclomoteurs et motos était devenue un danger le long du bourrelet du canal de Guînes (chemins du "fort" et du "Taonnet"), le Maire de Guînes décida de limiter aux seuls piétons, l'accès à ce chemin latéral au canal compte tenu de son étroitesse et de l'augmentation des véhicules motorisés. |
source : http://guinesjlb.ifrance.com/H_Canal_de_guines.htm
Écluse carrée : Il s'agit d'un ouvrage qui permet à une rivière de quelque importance de passer en syphon sous un canal quand l'établissement d'un pont-canal n'est pas possible. Elle est souvent équipée de portes ou de vannes qui permettent au canal de se déverser dans la rivière en cas de besoin.
L'écluse carrée du canal de Guînes (photo Jacques de la Garde)
L' entretien du Canal est important et le bateau Faucardeur" une nécessité.
M. Henri Collette appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer, chargé des transports routiers et fluviaux, sur la situation de la plupart des canaux du Pas-de-Calais et particulièrement sur celle du canal de Guines qui s'étend du pont de Coulogne à Guines. Celui-ci est très apprécié, notamment par les touristes se déplaçant sur la départementale 127 qui longe ce canal. De surcroît, avec l'avènement du tunnel sous la Manche le nombre de visiteurs et notamment de touristes ne cesse de se développer. Or ce canal, faute d'entretien efficace, voit se développer une fleur aquatique le rendant de plus en plus impraticable, tant pour les déplacements que pour les touristes et notamment pour les pêcheurs. Compte tenu que l'entretien d'un tel canal ne peut se faire, si l'on veut en protéger l'environnement que par un bateau-ramasseur, il lui demande la nature des initiatives qu'il envisage de prendre pour que des crédits spécifiques soient accordés pour l'achat de ce matériel d'entretien qui serait particulièrement apprécié par les municipalités riveraines qui ne disposent évidemment pas des moyens nécessaires pour faire face à cette situation particulièrement regrettable pour l'image touristique de la région.
Erratum : JO du 13/09/1990 p.2010
Réponse. - L'eutrophisation des cours d'eau de la région Nord - Pas-de-Calais a été étudiée en 1989 par un groupe de travail animé par le service des voies navigables du Nord - Pas-de-Calais. Sa conséquence la plus gênante est la prolifération des lentilles vertes. Face à une telle situation aggravée par les conditions hydrologiques de 1989, il y a lieu de rechercher, avant toute chose, à réduire les apports de lentilles vertes provenant de la région audomaroise et des wateringues qui se déversent dans les canaux de navigation. En ce qui concerne la réduction des nuisances, tous les moyens disponibles ont été mis en oeuvre pour limiter en 1989 les effets de la sécheresse, mais devant l'ampleur du phénomène, il a pu apparaître dans certains endroits d'un réseau de 750 kilomètres de canaux quelques lacunes traduisant peut-être un manque de moyens spécifiques, qui, faut-il le préciser, s'avèrent toujours en deçà des souhaits légitimes des élus et de la population. Cette situation ne devrait toutefois pas occulter les efforts réalisés par la direction régionale de la navigation du Nord - Pas-de-Calais au cours de ces dernières années pour étudier le phénomène, pour tester les matériels existants et surtout pour convaincre les collectivités locales de l'importance à résorber ces nuisances. En septembre 1989, une opération de ramassage sur le canal d'Ardres, avec un bateau faucardeur de la Société européenne de dragage, a été réalisée. En collaboration avec la fédération départemenatale des associations agréées de pêche et de pisciculture du Pas-de-Calais, une opération de ramassage des produits faucardés sur le canal de Guines a eu lieu en 1987. En 1989, constatant que les conditions climatiques accéléraient le développement des végétaux sur le canal de Guines, deux campagnes de ramassage ont dû être effectuées mettant en oeuvre des matériels différents : le 4 août : un ponton et une grue équipée d'un panier faucardeur ; le 21 août : un ponton équipé en tête d'un dégrilleur automatique. Le dernier essai a été réalisé avec un matériel répondant à une mesure d'urgence, mais pas réellement adapté au problème. Aussi, en 1990, la direction régionale des voies navigables a acquis un bateau-faucardeur, ramasseur de lentilles cofinancé par l'agence de l'eau Artois-Picardie. En tout état de cause, la dotation budgétaire qui permet aux services de la navigation d'effectuer ce genre d'acquisition tient compte du nombre de voies et d'ouvrages à entretenir.